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ÊTRE ET DURER

5 septembre 2008

Le 22/08/2008 : Devoir de mémoire

Le 22 août 1922, le leader révolutionnaire nationaliste irlandais Michael Collins tombait sous les balles des oppresseurs anglais. Mais c'est l'injustice qui fut fléchie sous son martyre tant il annonçait la victoire du peuple irlandais. Car c'est en vain que les tyrans orgueilleux veulent épouvanter les peuples qui, pour rien au monde, ne céderaient leur liberté contre une paix amère que l'honneur réprouve et le coeur bannit. L'identité est un trésor auquel les âmes généreuses s'attachent. Avec Patrick Pearse, il fut l'un des principaux leaders de l'insurrection de Pâques 1916 et sa voix fut l'écho de la nation irlandaise. Deux mois après le NON irlandais à la dictature eurocratique, son souvenir reste d'autant plus fort. Il nous rappelle un fardeau cent fois pire que la mort : la perte de l'identité qui se traduit immédiatement par la perte de la liberté, sous un joug plus pesant que ne fut jamais celui de Caligula dans Rome. Il nous rappelle aussi qu'en dernière instance la marque des héros l'emporte toujours sur la loi du plus fort.

Le RED salue d'un commun sentiment sa mémoire et ses combats.

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5 septembre 2008

Ossétie du sud : l’ingérence atlantiste mise à mal par Moscou

Après le Kosovo, l’Ossétie du sud. Comme de coutume, Washington et ses émissaires tentent une nouvelle fois de prendre le contrôle de régions stratégiques afin de servir leurs intérêts économiques. Vendredi 8 août, d’importants conflits ouverts entre les forces géorgiennes, soutenues par Washington, les rebelles séparatistes Ossètes et les troupes russes éclatent, se poursuivant samedi 9 août au matin par des combats se concentrant sur la capitale sud-ossète, Tskhinvali, tandis que la Russie annonce le déploiement de nouvelles troupes dans le cadre du maintien de la paix.

le chef de l’état géorgien Mikheil SAAKACHVILI, véritable pantin au service de l’OTAN placé au pouvoir en 2003, ainsi que son gouvernement, ont immédiatement accusé Moscou d’être à l’origine d’une véritable “invasion militaire” de son pays, n’hésitant pas à qualifier d’”actes criminels” la stratégie de défense de ses compatriotes d’Ossétie du sud mise en place par la Russie. il convient en effet de remarquer qu’Ossètes (et accessoirement Abhkazes) possèdent des passeports Russes depuis 2002. Mais au delà d’un soutien à ses alliés et compatriotes, ce sont ses intérêts économiques et politiques que la Russie tente de préserver à juste titre : en effet, l’enjeu dépasse de loin le petit territoire Ossète, il s’agit pour Moscou de récupérer une région importante à trois titres : énergétique, politique et géostratégique. On peut espérer que ces évenements, qui séparent la région en deux axes ( l’axe Moscou-Erevan-Téhéran faisant face à l’axe Washington-Ankara-Tbilisi-Bakou), ralentissent les tentatives de Washington d’intégrer l’un de leur valet(la Géorgie) au sein de l’OTAN, ce qui envenimerait la situation des pays Européens vis-à-vis de la Russie, allié culturellement naturel de l’Europe dont les EU tentent de nous éloigner.Si la “Russie entre en guerre”, comme le titre le quotidien Vedomsti, c’est certes dans le but de ramenner la Géorgie au bon sens et de riposter à la mort de ses soldats à Tskhinvali, mais aussi plus largement pour montrer au monde que les projets d’asservissement de la région par les Atlantistes tels que la mise en place d’un bouclier antimissiles américain en Pologne ou l’oléoduc anglo-américain devant relier l’Azerbaïdjan à la Turquie ne se feront pas sans difficultés…

Nous encourageons bien entendu la Russie à ne pas rendre les armes, afin que son action serve d’exemple pour une opposition forte et totale à la volonté de destructuration de notre continent dont fait preuve ceux qui se font passer pour nos alliés.

5 septembre 2008

L’homoparentalité en question

Les lobbies roses qui militent pour l’homoparentalité prétendent souvent se baser sur des études « scientifiques » pour justifier du fait qu’il serait anodin pour un enfant d’avoir « papa 1 » et « papa 2 ». Mais ces études n’ont aucune rigueur : financées par le péril rose, échantillons trop petits et non-représentatif, absence de recul dans le temps… Au final aucune de ces études n’a suffisamment de rigueur scientifique pour prétendre démontrer quoi que ce soit.

Mais ces études, ainsi que d’autres sur des sujets connexes, ont mis en évidence un certain nombre d’éléments défavorables aux enfants adoptés par des couples homosexuels comme une faible estime de soi, un trouble de l’identité sexuelle et un rejet du compagnon de leur géniteur (ce point est, notons-le, identique à toutes les familles recomposées) ainsi que d’autres troubles psychologiques. De plus, selon une étude suédoise, les couples homosexuels « stables » le sont moins que les couples hétérosexuels « stables » (+37% de ruptures pour les invertis et +200% pour les lesbiennes). Par ailleurs, l’étude Cameron et Cameron 29% de cas d’abus sexuels chez les familles de deux hommes, contre 0.6% chez les familles hétérosexuelles, mais elle est à mettre en doute pour son manque de fiabilité.

Que ce soit pour des raisons sociales ou autres, il est à noter que les homosexuels s’exposent, en plus des moqueries et quolibets, à un certain nombre de problèmes de santé (taux plus élevé de maladies mentales, plus grande tendance au suicide, +300% de chance d’être contaminé par le SIDA…). Quand un adulte choisit en conscience ces pratiques sexuelles, c’est son droit et cela le regarde. Mais dans le cas de l’adoption par des homosexuels, les conséquences de ces pratiques sont imposées à un enfant qui n’a rien demandé à personne.

Bien entendu, on me répondra que ça vaut mieux que de se retrouver en foyer, ou pire, d’être avorté. Je ne dirai pas le contraire. Seulement, pourquoi arriver à ce choix ? Il y avait en 2004 5000 enfants en attente d’adoption pour 23000 couples en demande.

Mikael Romanov

5 septembre 2008

Pour en finir avec le schisme entre l'Europe et la Russie

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Installation du radar américain en République tchèque, couplée au déploiement d'un système antimissile en Pologne, mise en doute de la fiabilité de la Russie en tant que partenaire au sein du G8, ingérence américaine en Abkhazie et en Ossétie du Sud, dénégations répétées de la souveraineté russe, tentative d'encerclement et de marginalisation de la Russie provoquée par l’élargissement de l’OTAN...

Depuis quelques mois, cela n'a échappé à personne, les embryons de casus belli se multiplient entre les Etats-Unis et la Russie.

A l'heure ou une réduction significative de nos capacités de défense vient précisément confirmer la dérive atlantiste mise en train par Nicolas Sarkozy, certains éclaircissements géopolitiques s'imposent.

La puissante Russie, nation eurasiatique (eurosibérienne) et européenne, pont entre la Tradition et la modernité, est aujourd'hui l'une des principales forces d'opposition à l'américanisation croissante du monde.

Vladimir Poutine, pénétré d'une vision-du-monde terrestre et continentale, apparaît en effet comme le héraut du politique - qu'il faut plus que jamais réhabiliter - dont il assure le primat sur l'économique, avec le rétablissement de principes autoritaires, communautaires et hiérarchiques.

A l'opposé, les Etats-Unis et l'Union européenne intimement imbriquée avec le lobby atlantiste (Jean Monnet, le 'Père de l'Europe', travaillait pour la CIA) personnalisent l'individualisme et le matérialisme outranciers, le libéralisme économique, la société marchande ; la prévalence absolue de l'économique sur le politique.

Le Rassemblement Etudiant de Droite, sensible à l'esprit de défense et au sentiment patriotique qui animent le peuple Russe, uni derrière celui que d'aucuns qualifient de nouveau tsar, exhorte les jeunes Européens à témoigner leur solide amitié aux Russes et à concevoir dès aujourd'hui la nouvelle Entente franco-russe, Occident-Russie, de demain.

En géopolitique, il ne faut pas seulement choisir le bon cheval, il faut surtout ne pas se tromper de camp. Or, l'attitude et les préoccupations fondamentales des Européens de l'Ouest sont semblables à celles des Russes, de par une conception commune de l'Etat, de la Nation.

La civilisation mercantile des atlantistes ne sera pas la nouvelle religion civile des Européens !

Du RED, Romain Riedberger, délégué général.

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